La joie de vivre est une émotion contagieuse.*
*D. Wynot
Elle avait du mal à cacher son excitation la mouette… ce débordement d'énergie qui la faisait sans cesse courir, chanter… crier. Elle sautillait déjà sur le pas de la porte, attendant son Dufresne…oui, car l'un n'allait pas sans l'autre.
Pas d'heures passées à se peigner, ni à se pomponner… ce soir je ne serais pas la plus belle pour aller danser. Mais bon, il avait fallu faire un effort, ça n'est pas tous les jours que son petit doigt se mariait… et si l'on voulait encore qu'il nous donne quelques secrets… alors fallait prendre sur soi.
A l'abri des regards de Dufresne elle s'était préparé. Les lèvres étaient peintes d'un carmin inhabituel et les yeux soulignés d'un fin trait noir. La robe bien plus précieuse que les fripes qu'elle aimait à faire voir. D'un bleu marine profond faisait ressortir le grain de peau opalin, un bustier noir parcouru de fines coutures dorées dessinant des arrondis sur ses flancs et venaient s'éclater en dentelles sombres jusqu'à la base de son cou. Une petite traîne prenait sa naissance à la base du bustier ténébreux et venait s'éclater en une cascade de plumes se déversant jusqu'au sol.
La coiffure était tout aussi improbable que la toilette et l'amas de boucles brunes trônait sur le haut du crâne. Quelques mèches nattées parcouraient le front de Lys et venaient se mourir dans le chignon. D'allure déstructurée, la troublante mouette trouvait une harmonie dans son entier. Fidèle à elle-même… elle était ni femme, ni enfant, ni riche, ni pauvre… juste Lys.
Et elle sautillait encore sur le pas de la porte se penchant pour lancer quelques regards indiscrets au brun.
Tu crois qu'on va être en retard ? Non… parce que tu sais que j'aime pas être en retard… tu sais quand tous les gens te regardent et puis que les joues brûlent tellement elles deviennent rouges…
Et le corps se replaçait dos au mur, mains croisées dans le dos. Balancier d'avant en arrière, la lèvre se voyait tantôt prisonnière tantôt libre. Nerveuse ? non… juste impatiente. Elle n'était pas de celles qui pouvaient rester sans rien faire à attendre.
Pas d'heures passées à se peigner, ni à se pomponner… ce soir je ne serais pas la plus belle pour aller danser. Mais bon, il avait fallu faire un effort, ça n'est pas tous les jours que son petit doigt se mariait… et si l'on voulait encore qu'il nous donne quelques secrets… alors fallait prendre sur soi.
A l'abri des regards de Dufresne elle s'était préparé. Les lèvres étaient peintes d'un carmin inhabituel et les yeux soulignés d'un fin trait noir. La robe bien plus précieuse que les fripes qu'elle aimait à faire voir. D'un bleu marine profond faisait ressortir le grain de peau opalin, un bustier noir parcouru de fines coutures dorées dessinant des arrondis sur ses flancs et venaient s'éclater en dentelles sombres jusqu'à la base de son cou. Une petite traîne prenait sa naissance à la base du bustier ténébreux et venait s'éclater en une cascade de plumes se déversant jusqu'au sol.
La coiffure était tout aussi improbable que la toilette et l'amas de boucles brunes trônait sur le haut du crâne. Quelques mèches nattées parcouraient le front de Lys et venaient se mourir dans le chignon. D'allure déstructurée, la troublante mouette trouvait une harmonie dans son entier. Fidèle à elle-même… elle était ni femme, ni enfant, ni riche, ni pauvre… juste Lys.
Et elle sautillait encore sur le pas de la porte se penchant pour lancer quelques regards indiscrets au brun.
Tu crois qu'on va être en retard ? Non… parce que tu sais que j'aime pas être en retard… tu sais quand tous les gens te regardent et puis que les joues brûlent tellement elles deviennent rouges…
Et le corps se replaçait dos au mur, mains croisées dans le dos. Balancier d'avant en arrière, la lèvre se voyait tantôt prisonnière tantôt libre. Nerveuse ? non… juste impatiente. Elle n'était pas de celles qui pouvaient rester sans rien faire à attendre.
*D. Wynot